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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >> 12 janvier 2014 7 12 / 01 / janvier / 2014 18:17 jalil lespert décrit un ysl en clair obscur et offre à pierre niney un rôle sur mesure la mode inspire de plus en plus le cinéma en particulier le cinéma français. la france, pays du luxe, du chic et de la mode a trouvé à travers le cinéma son meilleur ambassadeur pour exporter son savoir – faire à travers le monde. de coco avant chanel à lagerfeld confidentiel, l’amour fou ou plus récemment mademoiselle c (sur la rédactrice de mode, carine roitfeld), on ne compte plus les films et documentaires sur le sujet… jalil lespert, comédien de talent devenu aussi un cinéaste à suivre (depuis son brillant et poignant des vents contraires) passe derrière la caméra pour évoquer le souvenir de celui qui se cachait derrière ces 3 lettres, ysl, aujourd’hui devenu l’emblème du chic. de la robe mondrian (1965) au premier smoking pour femmes (1967) ou au premier tailleur-pantalon (1971), yves saint laurent, avant-gardiste de génie, a révolutionné la haute-couture et le vestiaire féminin de la femme d’hier et d’aujourd’hui. a voir tous ces biopics (français) souvent trop respectueux ou trop éloignés de leur sujet, ysl est-il un bon film ? et après tous ces films sur la mode, bien trop souvent lisses et conformistes, on pourrait se demander si un bon personnage suffit à faire un bon film? passons outre la guerre des films consacrés à celui qui est aujourd’hui devenu l’emblème du chic et de la haute couture et qui oppose celui-ci, autorisé par pierre bergé, à celui non autorisé de bertrand bonello avec gaspard ulliel. soyons clairs, la version de jalil lespert, c’est la vision de pierre bergé (incarné par guillaume gallienne), l’homme de l’ombre, celui qui lui restera fidèle jusqu’à son dernier souffle malgré les infidélités, égarements, trahisons et tromperies. le film se penche plus particulièrement sur la relation intime, quasi paternelle, de ysl avec celui qui, en coulisses, gère de main de maître la prestigieuse entreprise. ysl, et c’est en ça qu’il gagne en force et en sincérité, évite l’écueil d’un film convenu et polissé à la gloire de son sujet. loin de se limiter à un portrait avantageux à la gloire du couturier français, le film, parfois sans concession, évoque une personnalité aussi fascinante que complexe, difficile à vivre, avec ses forces mais ses faiblesses aussi. le film décrit le côté obscur et les excès du jeune couturier, une personnalité trouble souvent en souffrance, alcoolique et caractériel, se perdant dans les bas-fonds de jeux sadomasochistes ou la drogue. ysl, grand timide aux tendances maniaco-dépressives ne trouvait finalement son expression que dans ses dessins et ses robes: grand insatisfait, en doute perpétuel, il n’était heureux que 2 fois par an, au moment des collections, à l’automne et au printemps. le film pourra certes diviser car s’il parvient à restituer l’atmosphère des différentes époques au fil des défilés et collections, il manque et c’est peut-être là son défaut, de vraie tension dramatique d’où un vague sentiment d’ennui. mais si tout le monde doit être unanime sur un point, c’est sans aucun doute concernant le jeu de pierre niney dans la peau du créateur, un rôle sur mesure pour celui qui incarne avec talent la folie du prince de la mode. le compte à rebours de la célébrité a débuté pour niney et on devrait très bientôt n’entendre parler que de lui dans ce rôle qui lui va comme un gant tant il restitue avec justesse le physique, la gestuelle, la diction un peu précieuse, ce phrasé si particulier, cette allure qui rappelait celle des séminaristes de ce grand timide qu’était yves saint laurent. l’acteur, malgré son jeune âge (à 24 ans, il est le plus jeune pensionnaire de la comédie- française), parvient à incarner 20 ans de la vie du maître, de ses débuts comme assistant chez dior à sa première maison de couture à 26 ans jusqu’au mythique défilé « opera – ballets russes » en 1976. il y a dans ce ysl comme un goût d’inachevé, le scénario s’effaçant totalement derrière la (quoique extraordinaire) performance de niney. il y est finalement, contre toute attente, peu question de mode mais principalement de la relation entre deux hommes un peu comme si le film passait finalement à côté de son sujet… sortie en france le 8 janvier 2014. lorraine lambinet pierre niney et jalil lespert, 7 janvier 2014, gaumont opéra, paris. repost 0 lorraine lambinet - dans ysl yves saint laurent pierre bergé pierre niney jalil lespert snd mode haute-couture prêt à porter commenter cet article 1 décembre 2013 7 01 / 12 / décembre / 2013 18:20 la reine des neiges en exclusivité au grand rex à paris ! la désormais traditionnelle féerie des eaux version 2013 est de retour au grand rex à paris ! un véritable pari technique et artistique que ce show lumineux et magique, qui depuis 1954 ( inauguré avec le film « tant qu’il y aura des hommes » ) donne rendez-vous chaque année aux spectateurs dans la plus grande salle d’europe ( 2700 places) et le plus ancien cinéma de paris ( la salle légendaire vient de fêter ses 80 ans)! la féerie des eaux c’est 1200 jets jaillissant à plus de 15 mètres de hauteur dansant au rythme des tubes du moment, dont l’incontournable daft punk, mêlés à de fascinants jeux de lumière et de laser, sans oublier les hologrammes aux couleurs du disney de fin d’année, pour finir en apothéose avec un feu d’artifice qui vous fera retrouver votre âme d’enfant. 20 minutes en sons et lumières qui raisonnent comme une jolie introduction féerique à la nouvelle création des studios disney présentée en avant-première au grand rex, seule salle en france a diffuser le film avant sa sortie nationale prévue le 4 décembre. avec la reine des neiges , disney nous a concocté pour les fêtes une animation totalement givrée s’inspirant d’un conte classique et adaptée, 23 ans après la petite sirène , d’un des plus célèbres contes d’andersen. si les premières minutes laissent craindre le pire, avec d’emblée ces omniprésents passages chantés renouant avec la grande tradition musicale du célèbre studio (et abandonnée depuis le bossu de notre-dame ) très vite l’intrigue ( originale ) s’impose d’elle-même : comment sortir le royaume d’arendelle de cette malédiction climatique qui le plonge dans un hiver de glace éternel? si l’univers du conte est respecté (andersen oblige), on y croise comme à l’accoutumée un peu de magie, quelques princesses (devenues deux sœurs par rapport au conte d’andersen), des créatures mystiques, de mystérieux trolls, des rennes ou un bonhomme de neige facétieux….l’approche est résolument plus moderne, progressiste aussi et certainement plus noire et sombre que certains disney… après le trop linéaire et formaté le monde de ralph ( hommage à l’ère du jeu vidéo ) qui privilégiait l’esthétique visuelle en dépit du scénario cette reine des neiges signe un nouvel âge d’or et confirme une nouvelle lignée d’héroïnes qui devraient, sans aucun doute, ravir les petits (peut-être davantage les petites filles) et les grands aussi… destinés en premier lieu aux enfants, les contes d’andersen s’adressent en réalitéà un plus large public, tant ils bénéficient par leurs poésies, leurs morales et leurs thèmes, de différents niveaux de lecture. la reine des neiges est certes, une histoire de royaumes (à conquérir) et de princesses ( bientôt reines ) mais attention l’approche est moins « mignonne » et « gentille » qu’elle n’y paraît. chez disney, les princesses d’aujourd’hui sont moins mièvres, placides et naïves que certaines de leurs aînées. elles sont désormais au cœur de l’action et font preuve d’héroïsme. « rebelle » ( mérida ) ou insolente ( raiponce ), elles laissent désormais place à des personnages plus complexes, riches et passionnants comme la princesse elsa, froide et inaccessible, pas vraiment une héroïne ( incapable de maîtriser ses pouvoirs) mais pas vraiment une méchante non plus (devenue mauvaise et dan